J’m’en irais vivre sous les ponts

Il n’y a pas de mal à vivre sous les ponts… En fait, j’aurais très bien pu intituler ce post « J’étais là avant toi ».

Ma petite maison sous les ponts

Lorsqu’on achète une maison à Taïwan, il faut être très vigilant sur certains points. Je pense aux gros travaux qui pulullent un peu partout, tant à la campagne qu’en ville. Alors oui, on est tous super-contents (youpi) que de nouvelles lignes de métro viennent s’ajouter aux anciennes, que la bretelle d’autoroute qui manquait pour nous faire gagner 5 minutes et éviter deux feux rouges soit enfin construite.

Mais je me demande ce que l’on dirait si cette bretelle venait à passer juste au-dessus de notre jardin…  Que la nouvelle ligne de métro qui sera finalement aérienne et non souterraine (menteur d’agent immobilier !) passe juste devant notre fenêtre…   Ah oui ! je comprends maintenant pourquoi cet appartement était si peu cher ou pour parodier un célèbre cycliste : « quoi ? comment ? on m’aurait menti ? »

Il est vrai qu’on pourrait prendre la problématique dans l’autre sens et de se dire qu’on pourra profiter aussi de cette nouvelle ligne de métro. (laissons la bretelle d’autoroute de côté voulez-vous bien …)

Mais ici, il y a tellement de nouvelles constructions de ce genre, de nouveaux ponts d’autoroutes qui se construisent, quand ce ne sont pas de nouvelles voies rapides aériennes qui se font comme sur cette photo ci-dessus. On pense alors aux habitants qui vivaient ici et qui ont fini par quitter les lieux pour trouver un paysage plus sympathique. Là, nous sommes dans la zone industrielle pas loin de Xinzhuang, banlieue de Taipei. Bon, même sans le pont c’était pas très jouissif … mais là c’est encore pire. Et c’est tout une série de maisons qui se sont vidées les unes après les autres, laissant quelques vestiges parfois au milieu de la cour.

On a une sacrée vue d’en haut … je me demande si c’est pareil vu d’en bas.

4 réflexions sur “J’m’en irais vivre sous les ponts

    1. C’est une vraie maison résidentielle. En fait, cela se présentait sous la forme d’une petite cour autour de laquelle il y avait 4 ou 5 maisons de cette taille. Aujourd’hui elles sont toutes vides et chacune des portes arbore un talisman de couleur noire, chose que je n’avais jamais vu auparavant. Il parait que c’est pour protéger des inondations.
      Tout le monde est parti.

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