Concours de chant en taiwanais

Comme chaque année, la radio a organisé un concours à l’attention des étrangers résidant à Taiwan. Au départ, il s’agissait d’un discours en chinois mandarin, puis au fil des ans, la formule varie avec cette année un concours axé sur les chansons en taiwanais.

Près de soixante-dix particiapants se sont et envoyé à la radio un extrait de leurs prouesses avec un jury qui a retenu 20 finalistes qui sont montés sur scène le weekend dernier dans le Parc Flora Expo Maji Square pour présenter leur performance.

La panoplie de l’électeur taiwanais

Ici, en direct de Taiwan, nous vivons actuellement les dernières heures de la campagne électorale avant les deux scrutins présidentiel et législatif. Durant toute la campagne, comme c’est l’habitude taiwanaise, de nombreux bénévoles se sont affairés dans les QG de campagnes des différents candidats pour apporter leur soutien, préparer les publicités, fanions et petits drapeaux à l’effigie du candidat ou du parti politique, sans oublier bien évidemment les mille et un petits cadeaux proposés par les candidats.

Un attirail, une panoplie, un système méticuleusement orchestré…

Le feu d’artifice de Taipei 101 pour accueillir 2015

La tour Taipei 101 n’a pas failli encore cette année en offrant un feu d’artifice qui a joué sur la forme artistique du phare de la capitale taiwanaise. Confié au Groupe F de la France une nouvelle fois, le bouquet final a été vécu sur place par des dizaines de milliers de Taiwanais qui ont d’abord dit au revoir à 2014 autour d’un vaste concert offert par de nombreuses stars locales avant le compte à rebours officiel lancé par les maires de Taipei et du Nouveau Taipei.

Les artificiers du Groupe F se sont occupés du reste pour la joie d’accueillir 2015 sous les meilleurs auspices:

Fête nationale: tout Taiwan est sur le pont

C’est déjà demain le fameux Double Dix, dixième jour du dixième mois. Un 10 octobre synonyme de fête nationale pour la République de Chine (Taiwan). L’île se pare de ses plus beaux drapeaux nationaux, les villes se mettent toutes ou presque au diapason d’une fête qui commémore la fondation de la République, en 1911. Pour que la fête soit réussie, tout le monde est sur le pont, à commencer par les drapeaux :

Pour se rendre à Taipei, passez par l’un des nombreux ponts qui traversent l’une des rivières qui vous sépare de la capitale et vous verrez ces grands étendards de la ROC qui flottent à tout vent. C’est une coutume bien rodée et ces drapeaux restent là tout un mois. Ils sont souvent ressortis en décembre, à l’occasion de l’anniversaire de la Constitution (25 déc, jour de Noël).

Arnaud et sa partition de vie musicale

Sur le toit de RTI

Se prêter au jeu de l’interviewé, voilà l’une des coutumes du service français, et le tour d’Arnaud Lechat qui nous a rejoint en tant que pigiste est arrivé. Vous aurez reconnu votre animateur de ‘Désorientales’, programme dédié aux musiques taiwanaises, et elles sont nombreuses… Vous connaissez déjà bien sa voix posée et harmonieuse qui vous emporte toujours plus loin dans la découverte de différentes facettes des musiques et instruments insulaires, mais aujourd’hui il est l’heure pour lui de nous donner le ‘La’ de sa partition plus ‘personnelle’.

Kermesse au primaire

Le weekend dernier, toutes les écoles primaires publiques de la supermunicipalité du Nouveau Taipei (New Taipei City) ont célébré la fête annuelle de l’école, une sorte de kermesse où défilés, concours et épreuves sportives m’ont donné l’impression d’une journée olympique avant de profiter des danses et spectacles d’une kermesse traditionnelle. Ces fêtes ont été organisées déjà sous l’occupation japonaise et l’aspect disciplinaire voire militaire reste encore aujourd’hui une marque de ces origines.

Présentation olympique du drapeau de l’école

Le Goût de la liberté, mémoires d’un indépendantiste formosan

Il est coutume de dire qu’il y a toujours un côté du mur à l’ombre. Alors si on remplace le mur par des barreaux, les deux côtés semblent bien sombres pour ses pensionnaires malgré eux… Mais il demeure bien souvent une étincelle d’espoir, une fenêtre – aussi petite fût-elle – qui permet de conserver quelque part dans sa tête, dans son coeur, une lueur, une veilleuse. Alors quoi de mieux que cette sculpture de Chin Cheng-teh pour illustrer l’autobiographie de Peng Ming-min :

Sculpture de Chin Cheng-teh, couverture du livre