Voici la réponse à la petite question posée quelques jours auparavant : « A quoi servent ces dessins collés sur les murs du temple du Dieu du Tonnerre ? »

L’explication à cette habitude est finalement beaucoup plus simple que l’on pourrait le croire. Tout d’abord, identifions les objets en question. A gauche, c’est bien un petit miroir, le second au milieu est une paire de ciseaux tandis qu’à droite, le moins évident des trois objets, c’est finalement un peigne.
Voilà des objets du quotidien, tout ce qu’il faut pour se faire une beauté. C’est juste. Mais la question qui se pose alors ? A qui sont-ils destinés ? Et bien aux divinités ! Si les croyants devaient se faire une beauté avant de s’adresser aux dieux, alors les outils en questions seraient réels, puisque nous évoluons dans la même dimension. Vous me suivez ? 🙂
En revanche, lorsqu’on fait ce genre de présents à des ancêtres disparus ou des divinités, il faut le faire sous la forme « figuré ». Ici, ils sont représentés sous la forme de dessin, comme s’ils existaient véritablement dans la dimension des divinités en question. Ce genre de présents peut-être également offert sous la forme de dessins imprimés sur du papier monnaie de culte et qui sont ensuite brûlés comme des offrandes.
Donc au final, il n’y a pas vraiment de rapport avec le Dieu du Tonnerre ou la Déesse des Eclairs, si ce n’est que ces objets leurs sont offerts par les croyants. On peut en conclure que les dieux ont parfois besoin de se refaire une beauté, c’est la moindre des choses.
Personnellement, il m’arrive de brûler des dessins d’ustensiles de beauté comme le peigne et de vêtements pour le « propriétaire fictif » de mon appartement.

« dieux ont parfois besoin de se refaire une beauté, »
au bout de tant d’années, ce n’est peut être pas superflu !!! un coup de peigne tous les 50 ans ?
50 ans ??? c’est trop fréquent !!!
La vie d’une divinité … c’est long ! elle a le temps de se peigner c’est sûr
Tss tu pourrais lui bruler un PC et une console 🙂
L’eternité c’est long !
PS. : bise mon grand, il faut que l’on se capte !
je dois avoir ça en stock !