Alishan : l’art du Mochi

A vrai dire, on ne peut pas dire que ce succulent met festif soit une spécialité locale de la région d’Alishan (Chiayi). Néanmoins, lors de notre bref séjour dans cette partie montagneuse de l’île, nous avons eu l’occasion de participer – activement – à la préparation de mochis. Miam miam ! J’ai encore l’eau à la bouche.

La pâte du mochi est prête, mais avant cela, il y a eu une longue et éprouvante préparation

Quand on parle de « mochi », on pense plutôt au Japon. C’est vrai, pour les Japonais, il est question de manger le mochi lors des périodes de fêtes, par exemple lors du nouvel an. C’est alors l’occasion de préparer ces petites friandises en famille ou entre amis. C’est même tout un rituel.
A Taiwan, traditionnellement, le mochi est une spécialité de Hualien. A vrai dire, si la base reste bien du riz glutineux, sa réalisation est assez différente. Cette fois-ci, lors de passage à Alishan, la préparation était typiquement japonaise.

L'étape du mortier demande un long effort pour malaxer correctement le riz glutineux

Tout d’abord, il est nécessaire de faire cuire du riz glutineux. Ensuite, on place celui-ci dans un mortier comme ci-dessus. Après, c’est facile – enfin ça dépend pour qui – il suffit de frapper suffisamment. Pendant longtemps.

Les gens se relayent pour poursuivre le travail

Très longtemps même …

Méchant riz ! tu vas voir ce que tu vas prendre !

C’est assez éprouvant. D’où l’intérêt de se relayer. Mais c’est la partie de la préparation la plus amusante, la plus intéressante, car cet effort commun rassemble les participants et donne une ambiance festive où tout le monde s’encourage tout en comptant les coups du pilon.

C'est la fête !

Il faut poursuivre le travail jusqu’à ce que le riz glutineux ne forme plus qu’une pâte uniforme, lisse, sans morceau.

Je crois que c'est bon là !

Ensuite, il s’agit de rassembler la pâte dans un récipient où on pourra la travailler. Les pratiques et recette peuvent varier selon les régions.

Il faut récuperer la pâte de riz glutineux

Ce jour-là, la suite de la préparation a été toute simple. La pâte a été simplement roulée dans de la poudre de cacahuète.

Etape finale de la préparation. La pâte est séparée en petites boulettes qui sont ensuite roulées dans la poudre de cacahuète

Le reste du travail, c’est la dégustation. Bon appétit bien sûr !

Et voilà ! Du travail bien fait !

P.S : si vous tentez l’expérience, n’en mettez pas trop d’un coup dans la bouche, il y a des gens qui arrivent à s’étouffer avec …

4 réflexions sur “Alishan : l’art du Mochi

  1. Daniel Beaulne

    Il me semble que j`ai reçu par la poste une petite enveloppe de riz glutineux que je comparerait à une guimauve épaisse au bon goût…serait-ce cela le Mochi?

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