Je me suis récemment rendu dans un des nombreux parcs – espaces verts – de Taipei, pour permettre à mes enfants de dégourdir leurs jambes. Quelle ne fut pas ma surprise d’entendre le plus grand me demander s’il avait le droit de grimper dans le chariot (ou caddie). C’est vrai, quoi, on était au parc, presque dans la nature, pas dans une grande surface pour faire le plein de courses. Et, relevant les yeux, j’ai mieux compris ce qui m’arrivait :

Cet arrangement a non seulement permis d’égayer ce petit parc de la capitale, mais il a en plus fait appel à l’originalité esthétique et les moyens du bord pour lier l’utile à l’agréable. Et ça marche. En témoignent les passants qui se sont pris au jeu de se promener dans les allées de ce petit parc le temps que j’y étais. Cet art du caddie déclenche les flashes et les discussions, il immerge tout un chacun dans un autre monde l’espace de quelques instants, là où l’imaginaire est roi et où l’on n’entend plus le vacarme citadin du boulevard qui jouxte ce petit espace vert…
En plus de cela, d’autres arrangements misent sur l’autosuffisance du parc, ce qui passe par une gestion réfléchie en eau. Ces cuves à peine dissimulées, n’ont du reste nul besoin de se voir embellies! Elles ont une place de choix, au beau milieu d’un parterre floral et leur eau si précieuse peut y être puisée pour arroser ces si jolies, rares et féminines fleurs :

Au final, un super bon moment, plein de bons moments, même si les enfants n’ont pas pris place dans le caddie, par respect pour cet art, et surtout pour les fleurs qui y logent déjà…