Un regard sur … le mois des fantômes épisode II : les vampires sauce aigre-douce

Eh bien aujourd’hui, enfin ce soir, ou plutôt cette nuit … nous allons poursuivre notre thématique autour du mois des fantômes. Cette fois-ci, nous allons parler des vampires « made in china » ou « made in taiwan ». Mais avant d’aller plus loin, je tiens à mettre en garde nos lecteurs. Cet article contient des images choquantes … vous serez prévenus.

Nous avons trouvé un vampire chinois qui a bien voulu répondre à nos questions

La plupart du temps, quand on parle de vampire, on pense souvent à ces personnages blafards qui vivent dans les cimetières, qui se nourrissent du sang d’êtres humains. Ils ont aussi inventé la coupe punk bien avant les années 70’s et surtout, ils se baladent avec des capes qui leur permettent de voler. Certains peuvent se transformer en chauve-souris, peuvent hypnotiser leurs proies. Ils n’aiment pas l’ail, la lumière du soleil, l’eau bénite par le père de la paroisse d’à côté… Bon … on pourrait continuer encore longtemps comme ça.

Dans le monde chinois, ce n’est pas tout à fait comme ça …

Fix :  » Bonjour ! Alors déjà il fait jour… on ne s’attendait pas à vous voir si tôt ! »

Jiangshi :  » C’est les vacances … »

Fix : « Ok … pourriez-vous nous parler de vos origines ? Est-ce qu’on peut dire que vampires chinois et vampires d’occident ont les mêmes origines ou … ? »

Jiangshi : « Alors là non ! Pas du tout. En fait, autant dire les choses simplement : nous ne sommes pas des vampires. Ou du moins, nous ne l’étions pas. Il est vrai que notre apparence, pour beaucoup déformée par les films de science-fiction populaires de Hong Kong, ressemble pas mal aux vampires d’occident. Peau blanche, dents longues … mais en fait, nous ne sommes pas vampires, nous sommes plutôt des êtres qui s’apparentent à des morts vivants. Dans les croyances populaires, un être humain peut se retrouver dans cet état s’il connaît une mort violente ou difficile et que son âme refuse de quitter le corps. Il se retrouve en quelque sorte condamné à vivre dans cet état. Généralement, il n’a plus réellement de conscience, il n’agit donc pas de son plein gré comme c’est le cas pour les vampires occidentaux. Le « vampire chinois » ou « Jiangshi », puisque c’est le nom qui nous est donné, peut se nourrir du sang d’être humain. Néanmoins, ce n’est pas une question de survie, mais plutôt une attirance. Le Yin et le Yang … « 

Fix :  » C’est donc complètement différent … mais quant aux origines ? « 

En faît, ce n’est pas vraiment un vampire

Jiangshi : « En effet, il y a de grandes différences entre eux et nous. Nos origines … c’est déjà un peu ce que j’ai expliqué juste avant. Toutefois, il y a des tas d’histoires qui peuvent expliquer notre existence ainsi que nos spécificités. Par exemple, vous devez le savoir, nous nous déplaçons de façon assez particulière, en faisant des petits bonds vers l’avant. On ne tourne pas. On ne revient jamais en arrière. C’est assez limité mais c’est comme ça. Pour se protéger de notre présence, les Chinois construisaient des ponts avec des marches hautes nous empêchant de monter ou des passages en zigzag, assez compliqués pour nous aussi. Dans la croyance populaire, nous pouvons remonter à une pratique taoïste en particulier. Dans la tradition, un Chinois veut être enterré dans sa ville natale. C’est bien s’il y meure, mais c’est rarement le cas puisqu’il est peut-être parti loin chercher du travail. Après son décès, il faut ramener sa dépouille. Parfois cette entreprise est particulièrement coûteuse, trop pour la famille qui n’a pas les moyens de l’assumer. Du coup, on raconte que dans ce cas précis, on faisait appel à un prêtre taoïste qui utilisait ses pouvoirs magiques pour « faire marcher » le mort jusque dans sa ville natale. Dans certaines villes, cette pratique était populaire. Le soir, il arrivait que des convois de morts traversent les rues avec à leurs têtes un prêtre qui frappait une clochette pour avertir la population de son passage. Cela porte malheur de regarder un mort … »

Fix  » Et ensuite ? ils rentraient ainsi jusque chez eux ? « 

Jianshi  » Exactement. Mais en vérité, ce n’est pas tout à fait cela. Dans les faits, on accrochait les morts sur un long bambous et on les transportait ainsi. Le bambou étant flexible, on avait l’impression que les corps sautaient de façon synchronisée, en cadence. Voilà ce qui a donné cette coutume de nous faire déplacer par petits bonds en avant. »

Fix :  » Cela n’a pas l’air très pratique. Comment faites-vous pour vos proies ? Même si ce n’est pas une grande nécessité pour vous si j’ai bien compris … »

Jiangshi : « Tu en poses de drôles de questions toi … »

… mais il mord quand même !

La suite de l’histoire dans un prochain numéro


8 réflexions sur “Un regard sur … le mois des fantômes épisode II : les vampires sauce aigre-douce

  1. Eh beh … plus j’avance dans cet article, plus je me rends compte que c’est très touffu comme sujet. Finalement, à partir d’une peluche, on peut raconter pas mal de choses !!

  2. d...illon

    Fix était-il conscient des dangers encourus en assistant Xav ? Nous le saurons dans le prochain numéro sauf s’il est … exsangue

    1. fxboulay

      Rassurez-vous, JE SUIS VIVANT!!! Je crois que je ne suis pas comestible, n’en déplaise aux vampires, haha. Conscient, oui je l’étais et avec Xav, confiant, je le suis encore^^

  3. Hélène

    super article mais surtout FIX, fais attention a toi!!!Ne prends pas trop de risque!!!!!! Attention qd tu rentres le soir……………………aux vampires!!!!ih!!!ih!!!!!

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s