Un jour, une photo : Le Xiangqi – échecs chinois

La photo du jour nous emmène dans un parc à Danshui, au nord-ouest de la capitale taiwanaise. Au bord de la rivière du même nom, parmi la grande foule de touristes, deux Taiwanais sont lancés dans une partie d’échecs chinois. Ces jeux tout comme le Majong occupent une grande place dans la vie quotidienne des Taiwanais. A la différence du Majong, les échecs chinois (Hsiang-chi ou Xiangqi) ne comptant que trente-deux pièces se jouent seulement à deux, c’est donc un jeu facile à transporter. Il est ainsi courant de voir des parties d’échecs chinois dans des espaces publics même si cette pratique se perd chez les plus jeunes générations.

Une partie de Xiangqi

L’échiquier du Hsiang-chi se présente sous forme d’un tableau rectangulaire de 9 lignes de large sur 10 lignes de long que vous voyez ici avec un camp rouge et un camp noir (ou parfois bleu marine). Chaque joueur possède 16 pièces soit un général (équivalent du roi des échecs occidentaux), deux mandarins, deux éléphants, deux chariots (équivalents des tours), deux chevaux (soit des cavaliers), deux canons et cinq soldats. Sur le plateau de jeu, les deux camps sont séparés par une rivière. Chaque côté possède un palais (de 3 lignes sur 3) placé au centre du fond de l’échiquier. Le général accompagné à ses deux côtés de deux mandarins n’a pas le droit de quitter son palais.

Les Xiangqi

Sur cette photo, la manche est lancée depuis un moment et elle reste toujours indécise.Le joueur noir a dû déplacer son général, a perdu un mandarin et tente de protéger le général avec un chariot.

Alors qu’un chariot et un cheval du joueur rouge attendent à l’extérieur du palais pour capturer le général. Par contre le joueur rouge a également eu des attaques à son palais. Un mandarin a dû se positionner juste devant le général pour le protéger.

Cependant, même s’il semble de subir moins de pression à ce moment présent, il lui manque tout de même des attaquants puissants puisque le joueur rouge a déjà perdu par exemple ses deux canons et un de ses chevaux. Il n’a d’ailleurs qu’un cheval, un chariot et un soldat qui ont franchi la rivière tandis que parmi les pièces noires déjà dans le terrain d’adversaire se trouvent entre autre les deux chevaux et un canon.

La bataille n’est pas finie, elle attire même quelques curieux, fans du Hsiang-chi aux bras croisés, prêts à dessiner leur propre stratégie en fonction de cette partie. Dans cet après-midi tranquille au bord de l’eau, que d’agitation dans la tête de ces deux adversaires et des spectateurs.

3 réflexions sur “Un jour, une photo : Le Xiangqi – échecs chinois

  1. merdine mourad

    C’est rare de trouvé les jeux d’échec dans les parkings c’est un plaisir de voir les taiwanais jouent ce jeu au parc.

  2. d...illon

    Le symbole sur les pièces rouges n’est pas le même que sur les pièces noires, pourtant les deux pièces portent le même nom : pourquoi ?

  3. meg

    Ouaaa, quelle observation ! Généralement les pièces rouges utilisent un idéophonogramme plus complexe comprenant un idéogramme supplémentaire à gauche. C’est pour rappeller qu’il s’agit d’armées ayant des coutumes et cultures différentes.

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