Zoé Lo se dévoile sur le blog

Aujourd’hui, nous rencontrons Zoé Lo, animatrice de l’émission « Je travaille à Taïwan », une émission que vous pouvez retrouver tous les deux mardis, en seconde partie de programme.

Bonjour Zoé ! Merci merci de nous accorder un peu de temps pour répondre aux questions de notre blog !

Zoé : Pas de problème !

Pourrais-tu nous parler un peu de toi, de ton cursus scolaire par exemple.

Zoé : Eh bien puisqu’on parle de cursus scolaire, je vais commencer par ça. J’ai fait mes études à l’Université Centrale qui se trouve dans le ville de Chungli du comté de Taoyuan. Voilà, c’était entre 2002 et 2005. Pendant cette période, j’ai passé aussi une année en France, entre 2004 et 2005, à Limoges où j’ai suivi des études de FLE, Français Langues Etrangères. Et puis de retour à Taïwan, j’ai terminé mes études avant de retourner en France une seconde fois, mais à Tours cette fois-ci, pour faire une maîtrise d’Histoire de l’Art, entre … euh … ça fait beaucoup de dates … 2006 et 2008. Après quoi, je suis revenue à Taïwan pour y travailler !

Quelques allez-retours entre Taïwan et la France donc… Pourquoi Limoges et Tours ? Généralement, les étudiants taïwanais pensent plutôt à d’autres lieux universitaires pour faire leurs études, comme Paris ou encore le sud de la France…

Bienvenu à RTI !

Zoé : Limoges, c’est tout simplement qu’à l’époque, quand on étudiait le français dans mon université, il n’y avait que Limoges comme université d’échange.  Et en ce qui concerne Tours, c’est un choix préférentiel et j’estime aussi que pour les études, les villes comme Paris sont beaucoup trop chères pour les étudiants. Et puis, j’avais envie de faire des études dans l’histoire de l’art. C’est un domaine auquel je me suis toujours intéressée. Aujourd’hui, je constate que de plus en plus de Taïwanais s’intéressent à l’art et à son histoire.

Donc après tout cela, tu es rentrée à Taïwan pour commencer à travailler.

Zoé : Oui. De ce côté-là, je trouve que je suis assez chanceuse. Après avoir eu ma maîtrise, je n’ai pas eu à attendre longtemps avant de trouver un emploi. Alors que pendant une longue période, entre fin 2008 jusqu’à aujourd’hui, il a été et il est toujours difficile de trouver un emploi stable. ( la crise économique a frappé ).

Et tu travailles dans … ?

Zoé : Je travaille dans le secteur du commerce international. Oui je sais, cela n’a aucun rapport avec l’histoire de l’art ! Mais il faut reconnaitre qu’il est difficile de trouver tout de suite un emploi qui permette d’appliquer ce que l’on a appris durant nos études. Quand je suis rentrée à Taïwan, j’avais voulu travailler dans un musée, mais pour cela, il faut passer des concours administratifs. Bien sûr, je parle des grands musées. Pour y travailler, il faut devenir fonctionnaire.

Tu peux nous parler un peu de ton métier ? ( on se croirait dans ton émission … )

Zoé : Eh bien, en fait, au niveau international, nous vendons des équipements pédagogiques, essentiellement pour des entreprises, des laboratoires, des écoles et cela pour tous niveaux. Ce travail m’a permis de voyager un petit peu. Notamment, je suis allée au Burkina Faso il n’y a pas très longtemps et je devrais y retourner très très prochainement. Sur place, nous avons des distributeurs locaux avec qui nous devons discuter. Voilà … en gros, nous vendons du matériel et des logiciels pédagogiques.

Le Faso, ce n’est pas la porte à côté quand même …

Zoé : Oui, mais c’est un pays très agréable. Les gens sont vraiment très sympas. Il y a quelque chose qui m’a un peu surprise, c’est qu’avant d’y aller, je pensais qu’on verrait beaucoup d’animaux comme des tigres, des lions, des girafes ou encore des éléphants. Mais en fait, on voyait surtout des animaux domestiqués dans les rues. Pas des chiens ou des chats, mais des cochons, des vaches, des poules … Je suis allée à la capitale burkinabè Ouagadougou et à Koudougou. Cette dernière est la troisième ville du pays, mais pour moi, ça ressemble presque à un village. Je dois y retourner bientôt. Mais si vous allez sur mon blog, j’ai posté des photos de mon précédent voyage au Burkina Faso.

Zoé Lo, animatrice de l'émission "Je travaille à Taïwan"

Maintenant parlons de ton travail et de ton émission à RTI …

Zoé : J’ai débuté comme pigiste à RTI aux alentours des mois de septembre ou octobre 2009. J’ai repris une émission qui existait déjà, « Je travaille à Taïwan ». J’avais d’autres idées en tête, mais ce projet d’émission me plaisait beaucoup. C’est désormais diffusé tous les 2 mardis.
Cette émission est une expérience originale et enrichissante pour moi, parce que normalement, je ne suis pas quelqu’un de très bavard. Cela va un peu à l’encontre de l’idée reçue sur les animateurs, comme quoi il parle beaucoup … etc … C’est aussi enrichissant parce qu’à travers cette émission, j’ai pu rencontrer de nombreux métiers différents, des personnes de milieux différents. De façon plus personnelle, cela m’a permis d’avoir une vision plus claire de ma propre carrière professionnelle et quelque part, ce travail me permet d’appliquer un peu mes études ! 🙂

Tu as rencontré la directrice du musée national du palais. Tu voulais travailler dans cette branche. Ce que tu as découvert au travers de cette rencontre était comme tu le concevais auparavant ou cela était différent ?

Zoé : Directrice de musée, c’est encore très différent de ce que je croyais. Surtout pour un musée comme celui-ci, on a beaucoup moins de libertés de mouvements. Je me suis rendue compte que les politiques, d’une certaine manière, ont trop d’influence sur les choix et le développement des musées nationaux.

Un petit mot pour nos lecteurs et auditeurs de RTI ?

Zoé : J’espère qu’ils continueront à écouter mes émissions ! Je continuerai à faire des efforts pour tous !
Sinon, j’ai été surprise la première fois que j’ai reçu des courriers d’auditeurs qui réagissaient sur mes émissions. Je trouve cela très bien et encourageant de recevoir des critiques et commentaires des auditeurs. C’est stimulant pour la progression dans ce travail !

Merci d’avoir répondu à nos questions !

Zoé : Merci à vous !