Fix Boulay se dévoile, en tout bien tout honneur

Comme toutes les semaines, nous nous retrouvons dans le blog de RTI pour laisser la parole à l’un d’entre nous et cette fois-ci, c’est François-Xavier Boulay, alias Fix, qui a bien voulu répondre à quelques-unes de nos questions.
Alors, Fix, aujourd’hui c’est ton tour ! Tu sais pourquoi tu es ici je suppose ?
« Oui bien sûr ! je lis le blog moi-aussi ! Par contre, je ne sais pas si j’aurais autant de succès que Typhaine ou Meg que les auditeurs connaissent depuis un bon bout de temps déjà ! (rires) »

Et bien nous verrons ça sur les stats du blog dans quelques jours ! Bon Fix, pas vraiment besoin de te présenter, je pense que la plupart des auditeurs te connaissent déjà, mais on va essayer de leur dire un petit plus. Allez, on t’écoute ! enfin … je veux dire … on te lit !
« Et bien, on pourrait commencer par dire que ça fait désormais 2 ans, 3 mois, 2 semaines et demie que je travaille au sein du service français de RTI. Quand on y pense, ça fait une sacrée paire de journaux !
Sinon, je vis à Taïwan depuis 5 ans … et c’est encore comme si c’était toujours le premier jour. »

Que faisais-tu avant de travailler à RTI ?
 » Je suis arrivé à Taïwan en tant que volontaire dans un centre d’handicapés dans le comté de Taoyuan, au nord-ouest de l’île. J’y suis resté pendant 2 années et ensuite, j’ai suivi ma femme à Hualien, cette fois-ci à l’est de Taïwan. Elle était professeur là-bas. J’ai profité de mon temps libre à Hualien pour suivre des études à distance et puis 1 an plus tard : BONJOUR RTI ! « 

Fix Boulay au micro de RTI

Parle-nous de ton arrivée à RTI !
« Je suis donc arrivé ici en novembre 2007. C’était en remplacement de Stéphane Ferrero. C’était aussi peu de temps après la naissance de mon premier fils, Jean-Baptiste. A l’époque, comme notre petite famille s’était agrandie, ma femme et moi souhaitions trouver une situation un peu plus stable. Je donnais déjà des cours de français dans ce qu’on appelle un buxiban, des petites écoles privées et spécialisées. Mais les revenus sont un peu aléatoire et on ne peut pas trop faire de projet sur le long terme. Il s’est avéré qu’à cette période précise, RTI cherchait quelqu’un. C’est comme cela qu’on s’est trouvé et on s’est tout de suite entendu ! 🙂  »

Un petit coup de pouce du destin en quelque sorte …
« Oui, c’est un peu ça. Tiens, d’ailleurs j’ai une petite anecdote à partager. Après avoir passé l’écrit, puisque pour être pris à RTI, il faut passer un examen de recrutement, j’ai été retenu pour un entretien. Et le jour de l’entretien, je n’avais vraiment pas envie d’être en retard, alors je suis venu en avance … très en avance. Disons une heure ! ehehe … Au bout d’un moment, environ 1/4 d’heure avant le début de l’entretien, on m’a fait asseoir sur une chaise à côté de la salle. Et puis j’ai vu passer une brochette de gars en costards qui rentraient dans la pièce. Le dernier, il était en polo, baskets… Je me disais que je l’avais déjà vu quelque part lui. En fait, c’était un de mes anciens élèves du buxiban. Vu comme qu’il était habillé, je pensais qu’il était là pour faire couler le café aux autres, mais en fait, une fois l’entretien en route, j’ai compris que c’était le DG de RTI ! »

Alors … Fix Boulay : pistonné ?
« Oh là ! (rires) pas du tout ! Loin de là en fait. C’était pas très bien engagé. Cela dit, culturellement parlant, j’étais un ancien prof, donc il y a une sorte de respect social à mon égard, ce qui m’a peut-être donné une petite chance en plus. »

Et ensuite, le travail à RTI …
« J’ai donc été pris. Mon chinois était un peu juste à l’époque, mais ils ont compris que j’étais très intéressé par ce travail. Après, le boulot à RTI, mes émissions … c’est un métier qui est toujours intéressant. On rencontre beaucoup de monde, des étrangers, des Taïwanais pour des interviews … toujours des gens différents. Ce n’est jamais pareil.
Une autre anecdote à ce sujet puisqu’on y est ! L’année dernière, pour l’anniversaire de Confucius, j’ai rencontré son « petit fils » et cie.  Alors, j’arrive et je dis : « Bonjour Monsieur Kong (ndlr : Kong-zi = Confucius) » et il me rectifie d’entrée : « PROFESSEUR Kong ! ». C’était mal-barré dès la première phrase et pendant les 10 secondes de blanc qui ont suivi et qui m’ont parues durer une éternité, je me demandais comment j’allais rattraper la situation. Et finalement, c’est parti tout seul et ça s’est très bien passé. J’ai même pu en faire 2 émissions. Ma réflexion après cette aventure, c’est que Confucius, il y a le rite et il y a l’homme. »

D’autres choses à nous partager sur ton travail à RTI ?
« La musique traditionnelle. Partitions Orientales (ndlr : programme thématique du dimanche) c’est un peu comme un troisième poumon dans mon boulot. Je me suis surpris plusieurs fois d’être ému aux larmes dans le studio en faisant cette émission ! Heureusement que nous ne sommes pas filmés dans notre petit aquarium !  Cette émission m’a permis de me rendre compte que la musique chinoise, c’est aussi une autre culture, un autre monde. »

En direct de RTI !!

Hormis les émissions, quels sont les bons côtés du travail à RTI ?
« Travailler dans le service français, c’est comme une galette tous les jours ! »

Euh … dans les toilettes ou dans le bureau ?
« Dans le bureau ! C’est comme une galette des rois ! Avec Typhaine, je dirais comme Meg : un grand merci. Cela fait 2 ans 3 mois, 2 semaines et demie que je lui dois beaucoup. Je ne vais pas plagier Meg, mais on ne peut pas en dire autant de l’administration. Des anecdotes à ce sujet ? Non .. mais des défaillances tous les jours, oui. Bah au moins, on n’est pas très dépaysé. Sinon, mon grand espoir, c’est que RTI devienne vraiment RTI. Pour de vrai. »

Comment en es-tu arrivé à travailler comme journaliste ?
« Mystère ! A la fac, je suivais des cours de philosophie et j’ai eu l’occasion, une fois, d’assister à un séminaire sur la vérité. Un des intervenants était le directeur du journal Le Monde. Il  disait : « La vérité pour un journaliste, c’est de trouver des éléments qui viennent prouver que ce qu’il pense est vrai. Ce n’est pas dire ce qui est vrai. »  Eh bien, ce jour-là, je me suis dit que jamais, pour rien au monde (ndlr : et pas seulement pour Le Monde) je ne deviendrais journaliste. Bon finalement, aujourd’hui, je le suis. Le rester, je ne sais pas, c’est à voir. Mais quand on voit la presse de plus près, il y a de quoi méditer. »

Parle-nous un peu de toi en dehors de la radio …

« Je me suis marié deux fois. Une fois à ma femme et une fois à sa culture. J’ai une devise ou un objectif : « Tout faire pour que mes enfants grandissent avec un esprit sain(t) dans un corps sain(t) ! »

Justement, tu parles de tes enfants. Alors ?
« Le premier, Jean-Baptiste a maintenant 2 ans et 5 mois et parfois il joue avec un micro comme papa et un casque sur les oreilles comme Xavier. Le deuxième, Théophile est moins bavard, mais il commence à jaser si bien que la maman ne sait plus où donner de l’oreille ! »

Et la maman ?
« Thérèse … Vous connaissez déjà sa voix. Une voix qui vous a bercé (peut-être pas autant que celle de Meg) pendant 1 an dans l’émission : « L’enfance de A à Z ».

Au fait, pourquoi Taïwan et pas la France ?
« Comme dirait Hubert Kilian : Choix stratégique ou par défaut ! En fait, c’est surtout en rapport avec l’éducation en bas-âge de mes enfants. Je pense que c’est plus ouvert à Taïwan qu’en France. Et puis, comme je ne dis pas de gros mots en chinois, y’a moins de risques ici ! Par contre en français … mon fils dit parfois : « J’ai peur quand papa dit merde ! ». Bon et puis … Être « étranger » à Taïwan, c’est plus facile pour moi qu’être « étranger » en France pour ma femme. »

Un mot pour les auditeurs !
« Mais oui ! Malgré la distance, les courriers reçus, les questions, les encouragements … sont comme autant de tremplins vers … (réfléchit) »

Vers … vers quoi ? L’inconnu ?
« Je ne sais plus ce que je voulais diremais je me dis que parfois le monde est petit. Nous avons des auditeurs berrichons, lochois et moi, je suis juste entre les deux. »

Et bien voilà pour l’interview choc de la semaine. Nous en savons désormais un peu plus sur notre présentateur-animateur-reporteur Fix Boulay !
On s’arrête là pour aujourd’hui, parce que j’ai mal aux doigts !
La semaine prochaine, ça sera au tour de quelqu’un d’autre de se prêter au jeu des questions de notre blog !
Bye bye !

10 réflexions sur “Fix Boulay se dévoile, en tout bien tout honneur

  1. danielle

    En effet, une fois lancé, rien ne peut arrêter Fix. Sinon, des émissions très diverses à son actif, pour nourrir nos différents sens : « Pensée chinoise » pour notre esprit, « Partitions orientales » pour nos oreilles, « taiwan à la carte » pour notre estomac.

  2. claire pineau

    bravo!!!!!
    on est content de voir que vous vous plaisez a taiwan !!!!!Pour faire comme les professeurs :continuez ainsi
    claire

  3. danielle

    Un groupe très intéressant dans l’émission ‘au rythme des montagnes’ du 13/1/10. Quel rapport avec Fix ? Il a apporté son « grain de sel » dans cette émission en nous donnant quelques informations sur la culture de ces aborigènes. Excellente idée de présenter un groupe de musiciens et sa culture.

  4. Marie Jas

    Merci pour ce beau témoignage…
    Pour tout avouer, j’en ai pleuré d’émotion, car même si tu nous manques beaucoup, Fix, on voit et on sait que tu es heureux à Taïwan !!!
    Et merci à toute l’équipe de prendre aussi bien soin de lui !!! ;-))

      1. Marie Jas

        Oh que oui !!!
        Et d’ailleurs… bon courage quand même à l’équipe car Fix a souvent l’esprit tordu… qui nous fait tordre de rire !!!
        Mais bon, on voit (et surtout entend) qu’il sait être très sérieux car il nous fait de très belles émissions !!

  5. Mister X

    fffffffffffffffffffffffffffffffffiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiixxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂 🙂

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